05Octobre20 h 30 minLew Tabackin trio feat' Philippe Aerts & Mourad BenhammouUn monument du Jazz au Camion Jazz de Louvigny!

Détails

Lew Tabackin:

Né le 26 mars 1940 à Philadelphie, formé à la flûte au conservatoire (1958-1962), Lew Tabackin s’installe à
New York en 1965, après trois ans de service militaire. Les nombreuses participations dans les big bands
s’accumulent: Maynard Ferguson, Chuck Israels, Thad Jones-Mel Lewis, Clark Terry, Duke Pearson, ainsi
que les expériences en sideman, Donald Byrd, Barry Miles, Manhattan Transfer…
La rencontre de la pianiste Toshiko Akiyoshi (cf. Jazz Hot n°631) en 1968 est décisive: ils fondent ensemble,
en 1974 à Los Angeles, le Toshiko Akiyoshi-Lew Tabackin Big Band (1974-1982), dont l’esthétique allie
sensibilité japonaise et racines bop. De retour à New York en 1982, le big band se reforme avec de
nouveaux musiciens, comme Frank Wess, sous le nom Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra Featuring Lew
Tabackin (1984-2003). En près de trente ans d’existence, le big band sort une vingtaine d’albums.
En plus du big band, où il se forge une forte personnalité musicale, on reconnaît Tabackin à son goût pour
les trios sans pianiste, qu’il développe dans les années 1970. Son trio régulier, qu’on peut entendre dans
son dernier album, intitulé Soundscapes (2015), se compose, depuis une dizaine d’années, de Boris Kozlov
(b) et Mark Taylor (dm).
Avec un sens du swing sans concession, Lew Tabackin se nourrit de la tradition du jazz, recherchant
toujours des sidemen solides. Il compte, dans une vingtaine d’albums sortis en leader, les collaborations de
Phil Woods, Dave Holland, Hank Jones, Randy Brecker, Victor Lewis, Benny Green, Peter Washington, Lewis
Nash…

« Il faut le voir en concert, avec son gros son, sa puissance, rugir dans de longs solos au saxophone ténor
pleins d’énergie, avancer la tête, levant les genoux, tapant du pied, puis passer à la flûte et changer de
posture physique, devenir aérien et puiser dans la tradition japonaise. Deux musiciens vivent en Lew
Tabackin: un saxophoniste, qui plonge ses racines dans Coleman Hawkins, Ben Webster, Sonny Rollins, et
un flûtiste, qui s’inspire de musique classique et des traditions orientales anciennes. »
Mathieu Perez / © Jazz Hot n°675

 

Philippe Aerts:

Autodidacte, il commence la guitare et la basse à 11 ans. Son père, bassiste amateur lui offre sa
première contrebasse à 14 ans et le baigne dans un univers de jazz. À 15 ans, il joue ses premiers concerts
de dixieland avant de s’orienter de plus en plus vers le jazz moderne et de jouer avec les meilleurs
musiciens de la scène belge.
Il devient lui-même un incontournable et accompagne de nombreux musiciens étrangers lors de leurs
tournées européennes (Joe Lovano,  Steve Grossman, Richie Beirhat, Joe Henderson, Art Lande, etc.). Il
joue aussi dans beaucoup de festivals (Northsea jazz festival, Jazz Middelheim, Gaume Jazz Festival, etc.) et
participe à diverses formations (Philippe Catherine Trio, Charlie Mariano, Ivan Paduart Trio, etc.).
Il travaille en Belgique mais aussi dans toute l’Europe, aux États-Unis et fait également des tournées au
Japon et en Afrique. Il forme son propre trio avec John Ruocco et Tony Levin avec lesquels il enregistre son
premier album en tant que leader, Cat Walk.
En 1997, il est engagé par le Toshiko Akiyoshi Jazz Orchestra à New-York, avec qui il joue dans de grands
clubs jazz et tourne en Asie et en Amérique Latine. À son retour en Europe en 2002, Philippe Aerts
enregistre Back to the old world en quartet, avec ses 2 acolytes de Cat Walk et Bert Joris.
Cette année-là, il gagne le Django d’Or belge.

Mourad Benhammou:

Né en 1969 à Paris, il découvre le jazz à l’âge de 15 ans. Toujours respectueux de l’héritage des anciens, il
apprend en écoutant les maîtres (Elvin Jones au sein du quartet de John Coltrane puis les batteurs du hard
bop tels que Philly Joe Jones).
En 1992, il commence à jouer dans les clubs parisiens avec, en autres René Urtreger, François Chassagnite,
Michel Grailler, Jimmy Slide, Paul Bollenback. En 1995, il rencontre Sunny Murray avec qui il participe à des
sessions de travail qui lui permettent d’approfondir des styles plus ouverts comme le free Jazz.
En 1996, il propose un hommage Thélonious Monk avec Alain Jean-Marie et Jean Bardy. A cette époque, il
est également sur les traces de Sun Râ et monte le groupe « Interplanetary Music Orchestra “, un orchestre de 9 musiciens comprenant entre autres Steve Potts : ceci se concrétise par la sortie de son premier disque
en tant que leader en 1998.
En 1999, il intègre le quartet de David El Malek avec Baptiste Trottignon (CD Café des Arts, 1998) et le
nonette Nine Spirit de Raphaël Imbert pour un projet en hommage à la musique sacrée de Duke Ellington.
Passionné par l’histoire du jazz, Mourad Benhammou part en 2004 pour les Etats Unis où il entame une
série d’entretiens avec des batteurs légendaires de la scène bop. À New York, il rencontre Louis Hayes,
Grassella Oliphant et surtout Walter Perkins qui deviendra pour lui un mentor. De sa rencontre avec
Walter Perkins naît un nouveau projet,  « Mourad Benhammou and the Jazzworkers”, quintet qu’ il forme
avec Fabien Mary (trompette), David Sauzay (saxophones et flûte), Pierre Christophe (piano), et Fabien
Marcoz (contrebasse).
Avec son jeu très ancré dans la tradition du Hard Bop, il travaille souvent avec certains jazzmen qui ont
marqué la musique de cette époque : Barry Harris, Frank Morgan, Mandy Gaynes, James Spaulding, Joe
Cohn, Hal Singer, Ricky Ford … En France, il a joué avec Maurice Vander, Alain Jean-Marie et
régulièrement depuis près de 20 ans avec Fabien Mary, David Sauzay, Pierre Christophe, Hugo Lippi,
Raphaël Imbert (Projet « A love supreme »).
En 2021, selon Jazz Magazine, il est « l’un des meilleurs batteurs actuels dans le domaine du bop et
du Hard Bop ».

Plus

Horaire

(Jeudi) 20 h 30 min(GMT+00:00)

Adresse

Salle des fêtes de Louvigny

Grande Rue 14111 Louvigny

TARIF

Plein : 13€ / Adhérent : 10€ / Réduit : 7€

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