Magnifique figure de la guitare, Boulou Ferré, secondée de son fidèle partenaire et ami Oleg Ponomarenko,

voyage au gré de son inspiration. Une odyssée musicale et poétique dans les univers tziganes, du swing, par un

des solistes les plus inspirés du monde d’un jazz transfrontalier.

Boulou Ferré (Paris 1941)

À peine sorti du berceau, baigné dans l’univers gitan, Boulou Ferré entend son père et ses oncles, fines gâchettes de la guitare, garde musicale rapprochée de Django Reinhardt(1910-1953). Avec ces aînés, c’est une master class quotidienne pour l’apprenti guitariste. Premier concert à Paris l’âge de 8 ans, deux ans plus tard, il est engagé par le chanteur Jean Ferrat qu’il accompagne. Début phonographique (chez Barclay ) à 11 ans.

On le présente alors comme «le petit Mozart de la guitare»

À peine 14 ans d’âge et déjà en vedette, Boulou Ferré participe au festival de jazz d’Antibes Juan-les-Pins en première partie du quartet de John Coltrane (1926-1967).

Dans leur loge commune, le géant du saxophone l’invite à jouer un blues. Cette rencontre avec le jazz surnaturel amènera le jeune Boulou vers d’autres horizons.

Il suivra l’enseignement d’Olivier Messiaen (1908-1992) et reviens vers le jazz en majesté aux côtés du saxophoniste Dexter Gordon (1923-1990) héros du film de Bertrand Tavernier «Autour de Minuit ». Toujours dans l’aventure du swing tonique on entend Boulou Ferré en compagnie de Dizzy Gillespie (1917-1993) ou du saxophoniste Steve Potts.

Il participe au trio Gitan du guitariste Christian Escoudé avec Babik Reinhardt (1944-2001) le fils de Django.

La plus longue et féconde histoire, toujours en cours, sera celle d’un duo avec son frère cadet Elios.

Attaché à ses origines tziganes, Boulou Ferré cultive depuis quelques années une féconde collaboration avec le guitariste-chanteur Oleg Ponomarenko.